En 1987, dans le cadre du programme DÉFI 87, Daniel et Denis, deux étudiants sont embauchés pour aider les jardiniers en effectuant différentes tâches :
- vaporiser des insecticides et fertilisants biologiques
- diffuser de l’information sur le jardinage et le compostage biologique
- superviser différents travaux dans les espaces communautaires
- organiser un système de compostage efficace
- compléter l’aménagement du jardin
- préparer et aménager la bordure où sera installée la nouvelle clôture
En 1993, le jardin a bénéficié du travail de 3 stagiaires de la polyvalente de Charlesbourg. Grâce à une subvention, le jardin a pu engager une des stagiaires pendant 10 semaines. Elle s’occupe, entre autres, de pulvérise du B.T. sur les légumes de la famille des choux. Le B.T. est une bactérie qui rend les chenilles très malades donc moins enclines à dévorer les feuilles.
A l’origine, une section du terrain formait une zone marécageuse où l’on pouvait difficilement aménager des jardinets. Au lieu de l’éliminer, les fondateurs du jardin décidèrent d’en tirer profit. On creusa donc davantage dans le but d’y aménager un étang. Dès la première année, on installa une pergola près du plan d’eau afin d’y créer un coin détente. Pour les initiateurs du jardin, ceci allait permettre de créer une atmosphère agréable qui favoriserait l’établissement de liens sociaux et un sentiment de fierté chez les membres. Aujourd’hui, l’étang représente un élément central du jardin. Il est effectivement devenu un lieu de détente fréquenté par les membres et leurs enfants qui, notamment, viennent observer les canards qui y nichent.
En 1993, une subvention de 5 000$ du député provincial Jean Leclerc permet d’effectuer des travaux d’aménagement de l’étang.
À l’automne 1994 et à l’été 1995, des travaux majeurs seront réalisés dans la section de l’étang suite à des subventions importantes de la Ville de Québec, de la Fondation de la Faune, du Gouvernement du Québec et des Fonds de l’environnement Shell pour un total de 26 350,00$.
Petite histoire de la clôture qui entoure le jardin : la clôture le long des rues est une initiative de l’hôpital pour limiter l’accès au terrain qui devenait, à leur grand désespoir, un dépotoir! Elle existait donc avant le jardin. La clôture côté stationnement a été rajoutée en 1987 après quelques divergences d’opinions sur le type de clôture à installer. Les Religieuses du monastère souhaitaient une clôture galvanisée plutôt qu’une clôture recouverte de vinyle vert. Les Religieuses et la ville ont accepté de défrayer le surplus monétaire. Dans un numéro du Journal le Tourne-Sol de 1987, on peut lire un gros merci à Roll Grenier pour avoir négocié intensément pour l’obtention de cette clôture. Celle du côté du stationnement de l’Hôtel du nord existait dès le début mais était toute rouillée et était beaucoup plus basse. Elle sera refaite plusieurs années après la création du jardin. Il y avait pas mal de vols au début en partie parce que le jardin était facile d’accès, que c’était nouveau et que les gens venaient se servir de légumes, mais aussi de vers de terre et d’équipement de jardinage!